Les élèves en redemandent

À l’école publique de Landeronde, le groupe d’Hélène Pallier, institutrice des CM1-CM2, suit avec sa classe le périple de Rachel et David autour du monde [1].

Espérantiste, formée à Aizenay, elle a su communiquer son enthousiasme pour la langue internationale. Si bien que les élèves étaient très demandeurs pour faire quelques leçons. Hélène a d’abord envisagé de faire des séances sur des plages de pluri-activités : quelques parents seraient espérantistes sur la commune (moi-même et d’autres...). Mais, la réalisation pratique était difficile, chacun et chacune ayant par ailleurs ses obligations professionnelles.

Finalement, l’initiation a été reportée la veille de la sortie, sur ces journées d’avant-sorties, banalisées, et orientées sur des ouvertures nouvelles. L’espéranto y avait donc bien sa place. Je suis donc allée faire une classe avec Hélène le 5 juillet au matin. C’était un peu impressionnant au départ, car je n’ai pas du tout l’habitude des élèves de primaire. Mais l’expérience a été fort sympathique.

L’objectif, en quelques heures, était de donner les clés et les rudiments de la langue, sous forme de jeu... Et cela a bien fonctionné, notamment avec des mots à écrire ou à deviner. Ensuite, le groupe est allé sur Internet, à la page de David et Rachel, en espéranto cette fois. Certains ont découvert avec plaisir des mots qu’ils pouvaient déjà comprendre (à H O + 2 h). Et la séance s’est achevée sur la traduction des prénoms de chacun dans la langue internationale... Ce fut court, très court, et même trop court... Mais l’idée n’est -t-elle pas d’en parler, et ensuite, de laisser mûrir...

A la rentrée, j’ai revu quelques élèves de CM1, passés en CM2, qui m’ont dit : " Alors, quand est-ce qu’on refait de l’espéranto ?"

Christine Raiffaud